INTERVIEW EXCEPTIONNELLE DE GRUNGY MAN !!!!!!

Touchant par la pertinence de ses propos tout comme par son indéniable extravagance, Grungy man , pourtant très sollicité depuis la sortie de son ouvrage intitulé : Moi Grungy, la légende de l’ENS, a eu la gentillesse de nous accorder une interview. Celle-ci nous est retransmise dans son intégralité.

Grungy man, vous êtes devenu en très peu de temps une véritable légende, et pourtant nous ne connaissons que très peu de choses sur vous et votre vie. Pouvez vous nous en apprendre davantage sur votre personne ?

Eh bien … tout a commencé en 1985 dans la province russe de Bachkazie, et plus précisément à omzituvpzbt où je suis né. J’étais l’enfant unique d’un peleur de pomme pour le compte d’une mafia communiste et d’une chanteuse de punk-grunge. Nous étions très pauvres et menions une vie de dur labeur principalement parce que la mafia avait tout pouvoir dans le village. Les mafiosi avaient instaurés un régime de terreur qui s’inspirait de l’oligarchie togolaise et dans lequel les gens n’avaient pas leur mot à dire. De fait, ils contrôlaient absolument tout, l’économie tout comme la politique ou les personnes.

Difficile donc pour l’enfant que vous étiez de s’émanciper.

A dire vrai, je n’étais pas le plus à plaindre (sourire). Mon père comme je vous le disait servait plus ou moins la mafia ; ce qui nous conférait un statut particulier au sein du village : les parrains de la mafia appréciaient le travail de mon père et par conséquent ils respectaient sa personne comme sa famille. Vous savez les peleurs de pomme étaient très recherchés à l’époque et les mafiosi dédaignaient faire ce travail qu’ils jugeaient indignes d’eux-mêmes alors on s’en sortait plutôt bien comparé aux autres (sourire).


Puis la guerre civile bachkaze invite votre famille à fuir vers la France.


C’est en partie vrai mais en fait c’est beaucoup plus complexe que cela. La chute du mur de Berlin, contrairement à ce que l’on peut penser, n’a pas eu d’incidence (ou très peu) à omzituvpzbt. Vous savez les mafieux étaient encore avides de pouvoir et ils ont tout simplement abandonné leur appellation communiste pour conserver leur monopole .
C’est en Janvier 1992 que notre vie a basculée. La mafia avait pour habitude de blanchir son argent sale en achetant des milliers de nains de jardin à une société suisse Yapalfeuolak. Quand le mur est tombé une association néerlandaise de défense des nains de jardin est arrivée dans la région. En un temps record l’association est parvenue à convaincre les nains de jardin qu’ils étaient exploités et qu’ils devaient se rebeller. « Le soulèvement des nains » a été terrible pour toute la population bachkaze. Les nains étaient très bien organisés. En quinze jours, ils avaient chassé tout le monde. Moi et ma famille nous avons fui vers la France.

Vous arrivez donc à Lyon en 1992 et très vite vous faites preuve de capacités extraordinaires.

Là encore j’aimerais rectifier vos propos. Tout petit mon génie s’était déjà révélé. A quatre ans je composais toutes les chansons de ma mère en tchèque (langue que pourtant je ne parlais pas). Mais c’est à l’école (en France) que j’ai commencé à exceller. A sept ans je passe mon bac avec brio (félicitations du jury). C’est une de mes plus grosses déceptions de ma vie. A 9 ans je majore facilement polytechnique. Puis j’arrête tout et me consacre à la lecture, à l’écriture, à la composition, à la pêche, au tambourin malgache.


Et à 20 ans vous rencontrer Sylvain Auroux, actuel directeur de l’ENS-LSH. C’est la rencontre qui va changer votre vie ?

Sylvain m’a tout de suite pris sous son aile . Nous nous sommes rencontrés lors du café philosophique « excellence » en présence des plus grands génies d’aujourd’hui : Jean-Noël Dumont, Lionel Bastin, Sylvain et bien sûr Moi.
Je traversais alors une période de doute. Je n’avais pas d’amis et je faisais ma crise d’adolescence. Ma mère par exemple ne me laissait jamais acheter le pain tout seul, et moi je pleurais dans mon coin. Il fallait que je prenne de l’assurance, de la confiance. Puis Sylvain a eu cette idée de génie : me relooker.


Dans votre livre vous laisser entendre qu’il a fallu faire preuve de discrétion pour mettre à bien votre projet. Pourquoi se cacher ?


Ma mère n’aurait pas accepter de me voir indépendant à tout juste 20 ans. Sylvain et moi avons donc mis au point un plan que je qualifierais de superbe. Pendant le concours de l’ENS-LSH je devais le rejoindre tous les matins vers 14h00.
Pour brouiller les pistes je feignais de passer le concours. Pour autant le niveau lamentable des épreuves m’obligeait à quitter les salles d’examen au bout de deux heures grand, très grand maximum. J’allais ensuite retrouver mon ami pour essayer les diverses tenues.


C’est donc a votre insu que votre légende a pris son essor ?

En partie seulement car n’oubliez pas que je suis génial. Ce qui est clair c’est que je ne m’attendais pas à toutes ces rumeurs qui allaient sur mon compte. Au début je n’y portait pas attention. Je continuais mon savant travail de camouflage. Je venais au concours avec des sacs en plastique pour faire croire que j’étais une personne comme tout le monde. Mieux je m’habillais tous les jours de manières différentes pour ne pas se faire remarquer. Ce procédé ingénieux m’a permis de rester incognito pendant tout le concours.

Quand est-ce qu’alors vous avez pris conscience de l’ampleur du phénomène que vous représentiez ?

Par hasard, pendant l’épreuve de Philosophie. Le sujet était incroyablement niais et je pensais aux plus grands philosophes : à Kant, à Merleau-Ponty, à Leibniz, à Malebranche* (rires) , à Marie Pouradier-Duteil* (fou rire) . Qu’auraient-ils faits dans mon cas. Auraient-ils continuer ou abandonner. Je ne tenais plus et pour la première fois de ma vie j’ai regardé autour de moi les autres candidats pour savoir si j’étais le seul dans ce cas.
Et là je ne saurais décrire ce qui s’est passé. A ma droite un petit gars à barbiche me fixait d’un œil incisif. Dans ce regard je pouvais lire une grande admiration. Peu à mon aise j’ai instinctivement tourné ma tête à droite. Et de ce côté là, un petit gars trapu et frisé me fixait également. Mais je ne su décrire si ce regard était de l’admiration ou de l’hypnose. A cet instant j’ai compris que ma légende était née.
Le lendemain je les revis tous deux à l’entrée avec un de leur grand copain qui lui essayait de faire pousser la barbiche (rires).

* Pour ces deux derniers, Grungy man plaisantait.


Aujourd’hui on est en droit de penser que votre réussite est totale. Votre livre est un succès annoncé, votre légende va bon train et surtout vous venez de recevoir le prix nobel de composition florale. Seule ombre au tableau, votre échec au concours de l’ENS.

Non, non … pas du tout. J’ai évidemment brillamment réussi le concours. Simplement je ne voulais pas écraser les autres candidats. Mes notes démotiveraient certainement les meilleures d’entre eux. Avec Sylvain nous avons pensé qu’il ne valait mieux pas divulguer mes résultats.


Nous vous retrouverons donc l’année prochaine à Gerland (rires).

Non, non plus (Rires). J’ai cru comprendre qu’une dénommée Chloé Dumont était en passe de réussir le concours, signe probant que le niveau de l’ENS n’est plus ce qu’il était.


Propos recueillis par Bill Paxon









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Alors là, vraiment, Bill Paxon, Bravo!
Je fus bien sur informé par le great Tony de ton message sur ce site, et donc je suis accouru pour venir te féliciter. J'ai même interrompu mon grand contest de Kite-Boarding a Berlin-Alabama pour cela, et je fus donc suivi par toute une equipe de fans en pleurs et de cameramans avides de news...

Comment as-tu donc fait pour approcher cette légende vivante?
Son histoire, bien loin de mettre un terme a toutes les invraisemblables legendes qui couraient à son propos, ne fait qu'ajouter au mythe qu'il constitue véritablement: La vérité est chez lui plus grandiose que la fiction!

Mais déjà je desire en connaitre d'avantage: Quelle attitude avait-il lors de cette interview? Ou a-t-elle eu lieu? avait-il encore cet air déterminé que nous lui connaissons tous?

As-tu pu feuilleter son ouvrage? Ne fut-il peut être qu'un side project pour grungy Man, encore est il assurément de l'etoffe des chefs-d'oeuvres!

Et au sujet de son background, je ne peux que quemander davantage d'informations! Pourras tu le rencontrer a nouveau ou en apprendre davantage par un quelconque truchement ingenieux? Es tu le seul à avoir pu recueillir ces informations - sans doute au péril de ta vie!
Le soulevement des nains de jardin, par exemple, a receuilli toute mon attention. Bill Paxon indique qu'ils etaient bien organises. Cependant, quel etait le principe de cette organisation? Etaient-ils sous les ordres d'un seul chef, genie militaire, ou bien constituaient ils davantage une nebuleuse? Comment ont-ils pu venir a bout de la mafia bachkaze, réputée invincible, surtout depuis son adoption du modele oligarchique togolais, dont on connait la sinistre efficacite!
Grungy Man n'a-t-il pas pu inventer une parade ou une ruse pour mettre fin a cette révolte, puisque son esprit, malgre son jeune age, devait etre fecond en idees geniales.
A-t-il lui même ete peleur de pomme, ou seulement ces parents? quand on sait la maitrise technique necessaire a un tel artisanat, cette information se revelerait de la premiere necessite!
Quel style de tambourin malgache Grungy Man apprecie-t-il tout particulierement?
Ou se reunissait le legendaire cafe philosophique "excellence"? Reste-il des traces ( photos, documents sonores, retranscriptions...) de ces meetings? Comment Jean-Noël Dumont, Lionel Bastin, Sylvain et Grungy Man ont-ils pu trouver refuge dans un cafe peuple des seuls veritables genies de leur temps sans etre confronte a la masse des ersatz d'intellectuels, enarques et autres prix nobels?

Enfin, ou peut-on se procurer son livre? j'imagine qu'il est a tirage limite et que les prix se sont deja envoles. Sans doute les gens se les arrachent-ils a prix d'or. Avez vous des adresses ou des contacts? Peut-etre en passant par l'office de tourisme de Mbakaou, qui entretien d'etroit lien avec l'Organisation Ukrainienne de Defense des Boxeurs Borgnes Quebecois, connue pour son traffic en sous main d'ouvrages rares?

Que de questions restent encore en suspens... J'attends tes premieres reponses avec impatience.
Sammy Cash - "If I wasn't the best, who would?"

Moi j'avais une autre question d'un importance existencielle:

Bill pourras-tu, lors de l'un de tes futurs interviews,demander à ce génie quel est son secret d'entretien capillaire? Je suis vraiment jalouse de la texture si soyeuse de ses longs cheveux noirs....

Merci d'avance

Susie Juice

Hi Susie Juice, si tu es intéressée, j'ai pu récupérer après les épreuves de l'ENS des cheveux de G.Man collés sur son dossier de chaise, qui trônent aujourd'hui dans ma collection personnelle sous vitre blindée. Si tu possèdes un rognure d'ongle dudit personnage mythique, je consens à te livrer quelques unes de ces reliques capilaires en échange.

Contacte moi où tu sais.

Gary Fox

Hie Gary!

Merci beaucoup ! Tu me sauve ma vie capillaire Je te contacterai


A +

Hey Suzy Juice and Gary Fox, pourriez vous nous faire une rapide analyse ADN de ces cheveux dans le labo prive de Bill Paxon?

C'est comme si c'était fait

Je t'enverrai les résultats au labo d'ici qqs jours